Le monde est si pressé, qu’il en oublie son nom Les êtres numérisés, ne savent plus qui ils sont. Sur nos tablettes bien lisses, nous croyons être heureux Pourtant nos vides sont vides, remplis de mots boiteux Des signes s’accumulent, c’est l’air des raccourcis Sur nos écrans défilent, photos et interdits Des pseudos à la pelle, des liens en profusion Pourtant nous sommes bien seuls avec nos illusions
Refrain :
J’ai envie de poser mes manettes pour un soir Arrêter la machine et me remplir d’espoir J’ai envie de t’écrire mais pas en résumé Une lettre d’amour comme par dans le passé J’ai envie, j’ai envie simplement de t’aimer
En un clic on supprime, des années d’amitié En un mot on exprime, des sentiments cachés Tout est fait vite et bien et l’on passe à la suite Pourtant nous existons autrement que par site On joue la comédie pour être accepter On donne beaucoup pour un brin de bonté Pourtant sur mon clavier, je te sens là si près Mais l’écran efface tout rien ne subsiste après
Refrain :
J’ai envie de chanter se refrain que pour toi Stopper ce rythme fou pour enfin être moi J’ai envie de t’écrire mais pas en pointillés Une lettre au grand jour rien que pour l’amitié J’ai envie, j’ai envie simplement de t’aimer
J’ai laissé mes amis, pour rester avec vous
J’ai pris le temps d’écrire quelques mots les plus doux. Je suis venue de loin pour caresser vos vies
Je suis venue de loin pour vous dire merci
Refrain :
Sans vous, ma voix s’éteint et reste endormie
Sans vous, ma joie est vide et un peu assoupie
Ses quelques planches m’offrent le plus beau des palais Vous êtes mon miroir, ma moitié désormais
J’ai traversé les routes, parfois en exilé
J’ai très souvent pleuré de peur de vous manquer Je suis venue de loin, pour vous connaître enfin Je suis venue de loin, pour chanter ce refrain
Refrain :
Sans vous, ma voix s’éteint et reste endormie
Sans vous, ma joie est vide et un peu assoupie
Ses quelques planches m’offrent le plus beau des palais Vous êtes mon miroir, ma moitié désormais
Vous chantez avec moi, ces quelques ritournelles Vous êtes mon idéal quand le spleen s’en mêle Vos yeux semblent brillants que le blues me trotte Vous balancez vos mains et devenez mes notes
Refrain :
Sans vous, ma voix s’éteint et reste endormie
Sans vous, ma joie est vide et un peu assoupie
Ses quelques planches m’offrent le plus beau des palais Vous êtes mon miroir, ma moitié désormais
Il faut toujours sourire dans ce monde comédie
Il faut toujours dire « merci » quand on a pas envie Le monde est ainsi fait depuis la nuit des temps Chacun jouant son rôle avec ravissement On tend la main aux autres et l’on veut toujours plus On qualifie de grand ce qu’on pense de minus Le monde est ainsi fait et c’est bien triste ma foi Nous devenons un autre, sans jamais être soi
Refrain :
Stop à ce tourbillon qui fausse les esprits Stop à l’indifférence qui domine notre vie J’aurai besoin un peu de balayer ma porte Pour faire enfin mourir ces surplus ignobles
Souvent l’intolérance a transformé les gens Cette moisissure abjecte a envahi nos sangs Ce venin dangereux va nous faire perdre nos âme Politiquement correct mais moralement infâme Un peu d’sincérité serait la bienvenue Dire enfin ce qu’on pense sans peur ni retenue Envoyé tout en l’air et dire « stop ça suffit » Etre enfin nous un jour et se sentir léger
Refrain :
Stop à ce tourbillon qui fausse les esprits Stop à l’indifférence qui domine notre vie J’aurai besoin un peu de balayer ma porte Pour faire enfin mourir ces surplus ignobles
Si tu étais mon ombre, tu me transporterais Si tu étais ma joie mes yeux éclateraient Si tu étais ma route, tu guiderais mes pas Si tu étais mes bras, j’embrasserais parfois
Refrain :
Mais tu n’es pas là et je traine mes galoches Mais tu n’es pas là et je traîne sans approche Mais tu n’es pas là et la vie est livide Mais tu n’es pas là et la vie est plus vide
Si tu étais racine, nous pousserions fertiles Si tu étais mon sang, nous coulerions subtiles Si tu étais lumière, tu ferais briller mon nid Si tu étais poussière, tu tapisserais ma vie
Refrain :
Mais tu n’es pas là et je traine mes galoches Mais tu n’es pas là et je traîne sans approche Mais tu n’es pas là et la vie est livide Mais tu n’es pas là et la vie est plus vide
Pourtant dans mon coeur, tu résonnes parfois Des voix se font entendre au plus profond de moi Illusions amères de nos jeunes années Inaccessible parfum qu’il faut vite oublier
Refrain :
Mais tu n’es pas là et je traine mes galoches Mais tu n’es pas là et je traîne sans approche Mais tu n’es pas là et la vie est livide Mais tu n’es pas là et la vie est plus vide